1. |
Dos d'âne
03:33
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C’est pas l’gros high
Pas sûr que ça mérite une médaille
Olympique jusque dans descente
Quand faut qu’tu retrouves le remonte-pente
Que tu te remettes au travail
C’est pas l’gros high
Y’a quelque chose dans l’entrain qui déraille
J’ai beau regarder ça de tou’és angles
C’est comme un choker qui m’étrangle
Et qui m’ramène au bercail
Et j’ai beau prendre tous les moyens pour me détendre
Il faut que j’me rende à l’évidence
Y’a rien qui avance, chu à dos d’âne
C’est pas l’gros high
Quand tu reviens m’dire qu’il faut que j’m’en aille
T’es l’engrenage, chu le grain de sable
Aussi ben m’en retourner chez l’yâb
Jaser d’commerce, de détails
Et j’ai beau prendre tous les moyens pour me défendre
Il faut qu’j’me rende à l’évidence, chu ado down
Toujours remonter sur une planche
À surfer sur mon vague à l’âme
Faut qu’j’me rende à l’évidence
Y’a rien qui avance, chu à dos d’âne
Down
Down
Down
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2. |
Hélas Vegas
03:17
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Pourquoi tu souris comme ça
Quand tu te réveilles dans mes bras
Vois-tu quelque chose que j’vois pas?
Un espoir, une lueur, un éclat
Qui passe à travers l’ampleur des dégâts
(pendant que dehors la ville brûle)
Mais qu’est-ce qu’on oublie déjà?
Si ça te revient, dis-moi lé pas
Qu’on reste encore en état
D’apesanteur et d’amnésie
Jusqu’à la fin de l’avant-midi
Loin de tout ce qui se passe ici
Hélas Vegas…
(pas question qu’on sorte de notre bulle, mon amour dehors la ville brûle, en lettres majuscules)
Reste encore un peu, pars pas déjà
Dehors le taux de chance est au plus bas
Réveille pas les monstres en-dessous du matelas
Qu’on passe à travers l’ampleur des dégâts
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3. |
1900
03:32
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On va passer du bon temps
Comme dans les années mil neuf cent
Quatre-vingt-keuk
Attache ta tuque ‘ec un cordon fluorescent
On va danser plus lentement
Dans un autre moment présent
Quand tes cheveux gaufrés dans le vent
Restaient ben drett dans le spray net
La mousse et le décolorant
Et ton sourire inconscient
De l’inflammabilité de toi près de mon briquet
Et la possibilité d’y mettre le feu par exprès
Fais-toi un café instant
Checke ton téléphone à cadran
M’en va t’attendre au bar
En train d’fumer pis boire en même temps
Peux-tu imaginer de quoi de plus capoté ???
On va passer du bon temps
Comme avant les évènements
Quand on roulait pas d’casque
Qu’on respirait pas d’masque
Avant les mors aux dents serrés
Comme des ceintures d’insécurité
Mais l’avenir nous a dépassés
Et l’imbécillité a pris le contrôle du party
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4. |
L'air lourd
03:09
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Mes larmes coulent des navires de guerre
Qui voguent dans nos troubles
Y’a plus personne qui garde les frontières
Je tente le quitte ou double
Par le bois, la montagne et jusqu’à l’entrée du désert
La peur du vide me remplit les veines, je passerai au travers
Le long, le large, le clair, le flou
J’attends un orage à boire debout
Que l’eau lave l’air lourd
Mes larmes sonnent une alarme
Sans trop savoir ce qu’elles réveillent
Un homme, un enfant, une femme?
Ou c’est peut-être juste le soleil
Du Sahara qui frappe trop fort mais devant moi quelqu’un se lève
L’air de dire « ça fait longtemps, j’espère que tu te rappelles… »
Le long, le large, le clair, le flou
J’attends un orage à boire debout
Que l’eau lave l’air lourd
Mes larmes n’ont pas la tristesse
Des journées de sécheresse
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5. |
Fausses routes
04:00
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Des kilomètres de fausses routes
À travers la plaine
On va aller voir le bout de nos peines
Vider nos têtes pleines
Sortir du grand rond-point
Tournant sur nous-mêmes
Le corps en forme de dépliant
À se demander c’est qui qui mène
Sans trop savoir s’il faut passer par là
Faut-tu passer par là?
Tout le monde dit qu’il faut passer par là
Faut-tu passer par là?
Des kilomètres de fausses routes
Dans la nature humaine
À vivre avec les doutes que l’on sème
Les doutes que l’on s’aime
Rouler devant le fond d’écran d’un bord de mer
Évitant les dilemmes, les églises, les tavernes
Y’a trop de saisons dans même semaine
Y’a trop de raisons de passer par là
Faut-tu passer par là?
Pour prendre ce qu’il faut de distance
Faut tu passer par là?
Les jours, les mois, les minutes de silence
Faut-tu passer par là?
Pour une seule seconde chance
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6. |
Chu pas là
03:01
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Chu pas dans ta tête, chu pas dans ton corps, ni dans ton cœur
Pas dans la fenêtre de ton écran-radar, ni dans le rétroviseur
Chu pas là, je brille par mes absences
Chu pas à 9 m d’une porte de non-fumeur
Chu pas à la fête de ta chum, ta meilleure
Ni honnête ni menteur
Chu pas là, chu pas la bonne personne pour toi
Un homme invisible
Comme le soleil en novembre, comme les étoiles sur ma ville
Je brille par mes absences
Chu pas dans ton chemin, chu pas dans ton char
Chu pas au milieu de ta photo dans l’cadre supérieur
Chu pas à la hauteur
Chu pas là
Chu pas la bonne personne pour
Changer des freins
Penser à rien pendant des heures
Me lever le matin
Reculer ton chien
Pis promener le trailer
Chu pas là
Chu pas la bonne personne pour toi
(refrain)
Cherche-moi pas trop de bon sens
C’est pas mon genre de faire une toune qui se danse
Avec un refrain que tout le monde chante par cœur
Chu pas là
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7. |
Dernier mot
03:09
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J’ai pas encore dit mon dernier mot d’amour
J’ai pas dansé mon dernier slow
Et s’il faut jamais dire toujours
On peut toujours dire j’aimerais
Que ce soit plus long qu’un trente-trois tours
J’ai encore envie de faire le saut par-dessus les détours
De m’enlacer dans ton lasso
Tenter ma chance au grand concours de circonstances
En me disant que les longues distances
Sont parfois les chemins les plus courts
C’est-tu la fin d’un long solo?
Y’est-tu déjà trop tard pour virer l’disque de bord?
Tu m’as dit mon beau, on va-tu en haut?
J’ai pas encore dit mon dernier mot
J’ai pas dansé mon dernier slow
Et si enfin mon instinct peut faire sa job
Mes mains sauront comment ta robe se déboutonne
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8. |
Malsaine
04:18
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J’sais pas trop c’que j’ai moman
J’sais pas trop c’que m’a manger
Mes émotions, mes sentiments
Y doit ben m’rester des restants
J’sais pas trop c’que j’ai vraiment
Come une envie de faire sauter
Tout ce que j’ai de légumes en dedans
Passé dans l’beurre, poussé dans l’champ
Comme le disait ma grand-mère
Tiens ça ben propre dans tes armoires
Remplis pas trop ton frigidaire
Garde-toi d’la place pour le dessert
J’sais pas trop quessé qui m’prend
Tanné de manger du réchauffé
J’ai suivi la recette mais sacrament
Y manque toujours un ingrédient
Ça mijote depuis trop longtemps
Mon passé date, j’peux rien changer
Y revient toujours en me demandant
Si j’étais pas meilleur avant
Mais comme le disait mon grand-père
Blâme pas l’bon Dieu pour tes misères
Remplis pas l’vide avec d’la bière
Garde-toi d’la place pour le désert
J’sais pas trop quessé qu’j’attends
La fin du monde est déjà passée
Tous les méchants sont morts-vivants
Et pis les bons se sont sauvés
La vie éternelle c’t’épeurant
Moi j’freake rien qu’à m’imaginer
Trois fois par jour, jusqu’à la fin des temps
À me demander c’que m’a manger…
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9. |
Espace libre
01:47
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Par les extrémités ta chaleur s’échappe
À chaque fois t’attrapes froid
Dans le dos
Comme un rhume de cerveau
Qui t’empêche de respirer par le nez
Ton humain va nu-pieds, à gauche, à droite
La bonne vieille mauvaise foi
Dans le cœur
J’avoue j’ai peur des soirs qu’ils nous dépassent
Les haïsseurs de l’espace
Libre
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10. |
Noirceur
03:27
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Pendant que les montagnes te traversent de bord en bord
Que t’empruntes un chemin à remettre plus tard
Pendant que le vertige te fige dans les hauteurs
Que le vide t’attire comme un aspirateur
Je peine à me rendre à ton cœur
Avant la noirceur
Pendant que les glaciers se détachent lentement de ton sort
Pour aller se faire fondre au soleil de ton nord
Tu voudrais avaler cette marée montante toute seule
Plonger dans le volcan, trouver l’interrupteur
Avant la noirceur
Pendant que les montagnes te traversent…
Que lentement les glaciers se détachent…
Avant que tes désirs frappent au mur de mes peurs
Avant de perdre le fil conducteur
J’aimerais me rendre à ton cœur
Avant la noirceur
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11. |
La machine
03:35
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A redonne pas l’change… la machine
Arrête de fesser dans vitrine
Relis ton manuel d’la vie en bas de l’échelle
A donne pas d’l’amour… la machine
Arrête de lécher la vitrine
Contente-toi en manuelle
Jette le reste aux poubelles
Pour tout échange avec la machine
Un vieux tape rembobine
Le même message cruel
Dans les deux langues officielles
Thank you for calling, merci en câline
Pour courir la chance de courir la chance de courir…
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12. |
Rue de la Grève
02:57
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Pis un beau matin, pour rien, comme par magie
Tout ça, tout s’assagit
Quand tu sors du bois sur un air de conquête
Pis que t’es le premier surpris
De rouvrir la boîte
Et de réapparaître en vie
Envie… de faire sortir l’air bête
Par les trous blancs, noirs et gris
Et de regarder din z’yeux, l’œil d’la tempête
Comme une vieille amie au-dessus de la mer
Est jamais ben loin, entre deux éclaircies
Chu un été trop chaud
Un automne humide
Un hiver trop rude
Et un printemps timide
Je fais toutt les temps, toutt les temps
Je reviens maintenant
Avec le goût d’me refaire
Une beauté du monde
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